Les TLA font leur cinoche
Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Les TLA font leur cinoche
  • Les TLA font leur cinoche
  • : Ecriture de critiques cinématographiques.
  • Contact

Archives

Liens

12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:00

Fahrenheit 451 

 

Fahrenheit 451 est un film réalisé par François Truffaut en 1966, d’après le roman de Ray Bradbury (1953). Le titre fait référence à la température, exprimée en degrés Fahrenheit, où le papier se consume et s’enflamme. Cette température équivaut à un peu moins de 233 °C.

 

Synopsis

Dans une société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, tout le monde regarde la télévision, qui est comme devenue un membre à part entière de la famille, suit l’avis commun, personne ne lit ou ne réfléchit. Les gens se dénoncent entre eux à la brigade des pompiers qui a pour seule mission de traquer les gens qui possèdent des livres et de réduire ces objets en cendres. Montag, l'un d'entre eux, se dresse peu à peu contre cette société tyrannique qui interdit l’accès à la culture. Il est alors considéré comme dangereux et est impitoyablement pourchassé.
C’est alors qu’il rencontre Clarisse, une jeune institutrice, qui le fait douter de sa fonction. Peu à peu, il est à son tour gagné par l’amour de livres.

Fahrenheit451 Q

Dès la première rencontre de Montag avec Clarisse, celle-ci parle et converse avec lui. Tandis que dès que Montag rentre chez lui, on découvre le silence de sa femme, Linda, qui est absorbée par son écran de télévision. C’est comme si la parole, après avoir été un instant libérée, était reprise par le pouvoir qui appartient à la télévision. On ressent, tout au long du film à quel point la vie des gens, qui sont conscients de l’endoctrinement de leur société, doit être pénible. Il y a comme une atmosphère angoissante que le spectateur peut ressentir lorsque Montag commence à enfreindre les règles du régime en lisant des livres. La vie représentée dans le film est d’une effroyable tranquillité, aucun incident majeur ne se passe durant une grande partie, mais le quotidien des gens est pourtant rythmé par le danger.

 

Les technologies du film semblent désuètes notamment en ce qui concerne les véhicules. Les décors et habits "futuristes" ne le sont en fait pas pour notre époque, ils ne sont pas vraiment convaincants. Il en est de même pour les écrans de télévision interactifs qui n’ont rien de futuristes, ils ressemblent à ceux que l’ont possèdent à l’heure actuelle. En fait, c'est l'esthétique générale du film qui ne fait pas vraiment futuriste, le film a trop vieilli sur ce point là. Fahrenheit 451 est tout de même une bonne histoire et nous démontre, la stupidité des états totalitaires et la manipulation des foules via les médias (notamment la télévision, mais on pourrait maintenant généraliser avec la radio, les journaux et internet).

 

Mon avis est alors partagé, j’ai été déçue sur les décors du film qui m’ont semblé très « datés », mais j’ai trouvé l’idée principale très intéressante. La réflexion sur la liberté d’expression, les dérives autoritaires de la société, l’endoctrinement et le conformisme sont toujours des questions d’actualité et le message sur les régimes totalitaires a gardé tout son impact. Ce film est, en fait, une dystopie, c’est à dire une contre-utopie, un récit qui déroule la vision pessimiste d’un futur sombre et totalitaire.

 

Camille 

Partager cet article

Repost0

commentaires