Les TLA font leur cinoche
Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Les TLA font leur cinoche
  • Les TLA font leur cinoche
  • : Ecriture de critiques cinématographiques.
  • Contact

Archives

Liens

5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 19:31

Les TLA ont une nouvelle fois participé au Festival  de Biarritz Amérique Latine - Edition 2015

 

Dans ce film, une petite fille latino-américaine se voit confier la garde du troupeau de moutons de sa famille, sa mère devant rester à la maison pour mettre au monde un enfant. Cependant la petite fille, Rocio, va devoir faire face au monde qui, comme lui a dit sa mère, est loin d'être un jeu. En effet la jeune fille va faire face à de nombreuses difficultés et va découvrir beaucoup de choses en une seule journée.

J'ai bien aimé ce film car je l'ai trouvé assez "frais" dans le sens où il ne dure pas très longtemps, une heure et quart seulement, et dans le fait où il n'y a pas de plans et de scènes que des personnes de notre âge pourraient trouver "superficiels" et donc ennuyants.

Avec trois passages à ce festival latino-américain, j'ai souvent vu des films où il y avait des plans de deux minutes qui n'avaient pour moi aucun sens. Je ne doute pas que les réalisateurs doivent avoir de bonnes raisons de filmer ces moments là, mais ça n'enlève rien à l'ennui et à la frustration de ceux qui ne saisissent pas ces raisons. En tous cas, dans cette œuvre-ci, chaque scène parait avoir son utilité, sa raison d'être.

Je pourrais presque même avancer une théorie sur le sens du film. En effet,  je pense que cette histoire ne veut pas seulement raconter l'histoire d'une petite fille qui perd et retrouve son troupeau de moutons, mais celle d'une petite fille qui se rend compte du monde maintenant que sa maman n'est plus là. Une petite fille qui en quelque sorte devient une adulte. Surtout à ce moment précis, sur le pont où elle a extrêmement peur, lorsqu'elle est complètement repliée sur elle même, terrifiée, mais se décide finalement à avancer d'un pas plus ou moins assuré dans la brume. Et lorsqu'elle retraverse le pont avec son troupeau de moutons retrouvé, elle court librement. Peut-être que l’un des agneaux est mort, que son enfance est partie,  mais elle a récupéré son troupeau et elle est devenue une adulte.

 

 

Manon

Partager cet article

Repost0
24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 20:21

Le 27 septembre dernier, les TLA étaient présents au Festival Biarritz Amérique Latine 2013. Parmi les films proposés, les élèves ont pu assister à la projection du seul film en langue brésilienne au programme de cette année, De Menor (2013) de la réalisatrice Caru Alves de Souza. A l’issue de la projection, la classe a pu rencontrer Alain Riou, critique cinéma, et échanger longuement sur l’histoire racontée dans cette première œuvre, sur son traitement sonore et visuel, ou encore sur ce que peut ou doit être une critique cinématographique. Un petit reportage sur cette rencontre sera d’ailleurs prochainement mis en ligne.

 

Laurie revient sur cette expérience et nous livre quelques impressions :

 

De Menor

Caru Alves de Souza est une jeune réalisatrice, productrice et scénariste Brésilienne. A travers son premier long métrage, De Menor, sorti en 2013, elle nous fait vivre le quotidien d’Helena, une jeune avocate,  avec son jeune frère Caio. Le spectateur découvre  son métier où elle défend des enfants et adolescents au tribunal de la ville de Santos et sa relation fusionnelle avec son frère.

Malheureusement, leur paisible vie est mise à rude épreuve lorsque  Caio est accusé d’un délit grave.  Le frère et la sœur sont alors confrontés à la justice Brésilienne, et les rapports entre nos deux protagonistes vont vite se dégrader.

Alors qu’Helena et Caio sont pris entre amour, haine et justice, le spectateur est submergé par les silences remplis d’émotions et de signification.

 

 

 

Laurie

Partager cet article

Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 10:00

Fahrenheit 451

 

 

Fahrenheit 451 est un film de 1966 réalisé par François Truffaut et Jean-Louis Richard, d'après le roman de Ray Bradbury.

 

Le titre Fahrenheit 451 évoque la température précise à laquelle s'enflamme le papier. Cette unité de mesure est utilisée dans certains pays, par exemple  en Angleterre d'où vient le film.

 

C'est un film de sicence-fiction. Son histoire se déroule dans une société du futur où les livres sont strictement interdits car ils sont source de "malheur" ; ils sont brûlés par les pompiers et leurs lecteurs sont pourchassés.

 

Dans cette société, les livres sont remplacés par la télévision, mais il y a aussi un journal qui se présente sous forme de BD sans "bulle". Télévision et journaux sont les uniques sources d'information de la population. Le gouvernement de cette société pratique une propagande en s'appuyant sur ces deux moyens de communication, mais aussi en faisant croire à la population qu'elle constitue une grande famille. Il utilise d'autres moyens de persuasion, comme par exemple en faisant ingérer certaines substances qui agissent sur le cerveau.fahrenheit451

 

Parmi les "pompiers pyromanes", se trouve Montag, bon petit soldat du feu, très apprécié de son capitaine. Un jour, il est abordé par Clarisse, une jeune femme qui ressemble à son épouse Linda. La ressemblance est uniquement physique, car Clarisse est une femme vive et intelligente et elle conteste les lois en vigueur.  Leurs discussions l' amènent peu à peu à reconsidérer son métier. Comme il le dit à sa femme, il est à la reconqûete du temps perdu.

 

Ce film nous montre une société placée sous le signe de la dictature : un régime politique fondé sur la terreur et sur le culte de la personnalité. La population craint les pompiers, jusqu'à leur insigne, un dragon, symbole démoniaque et de feu.

 

Personnellement, j'ai aimé ce film et la réflexion intellectuelle à laquelle il mène.

 

Arnaud

Partager cet article

Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 10:00

Fahrenheit 451

(Un film de François Truffaut, réalisé en 1966.)

 

L'histoire de déroule dans une ville non définie, à une époque quelconque où lire est une chose interdite à cause du gouvernement qui inculque aux gens que la lecture rend triste et qu'elle est mauvaise pour nous. Il a donc mis en place une brigade de pompiers ayant pour mission de trouver les personnes qui cachent des livres afin de les brûler. Mais l'un de ces pompiers, Guy Montag, va rencontrer une jeune institutrice du nom de Clarisse, qui parviendra à lui faire douter de la morale de son travail, l'incitant par la suite à s'intéresser à ce contre quoi il luttait. 

  

Guy Montag est un homme très impliqué dans son travail, le faisant du mieux qu'il peut,  suivant toujours les ordres de son supérieur. Il est aussi marié et très à cheval sur la loi concernant les livres. Et un jour, en rentrant de la caserne, il rencontre sa voisine pour la première fois, Clarisse, qui se rapproche de lui. Il commence à se poser des questions. Montag se dit heureux de la vie de couple qu'il mène, pourtant sa vie est loin de l'image que nous nous faisons d'une vie heureuse; à la maison, c'est la télévision qui occupe tout l'espace !

 

 Revoyant régulièrement Clarisse, Montag s'interroge sur la réelle influence des livres sur la société, et après quelques temps, il décide d' en subtiliser un et de le lire. Sans s'en rendre compte, il continue à en lire et cache de plus en plus de livres chez lui, ce qui a pour conséquence d'éloigner sa femme de lui; il commence à avoir peur de ce qui pourrait arriver si cela s'ébruitait autour d'eux.

 

Une nuit, la brigade est envoyée chez Clarisse à cause de soupçons concernant la détention de livres. Clarisse s'est enfuie, sur les conseils de son oncle. Elle est recherchée par la brigade. N'étant pas présent lors de la mission qui visait à l'arrêter,  Montag se doute que Clarisse s'est réfugiée dans un lieu secret dont elle lui a parlé. Et lors de sa dernière mission, avant qu'il ne demande sa démission, la maison dans laquelle il doit opérer une destruction de livres se trouve être la sienne; à peine arrivé, il voit sa femme sortir avec une valise et il comprend que c'est elle qui l'a dénoncé. Son supérieur l'oblige donc à brûler ses propres livres !  Après en avoir dissimulé un sous  son manteau, gagné par la panique et la peur, il tue son supérieur et s'enfuit à son tour, pour retrouver Clarisse chez ceux qui se font appeler « Les Hommes-Livres ». C'est là où il a désormais sa place.

 

 

 Ce film nous parle donc d'un régime politique fondé sur la terreur et le mensonge. Personne ne semble avoir eu le courage de s'y opposer.  La "Loi" de ce régime n'empêche pas uniquement la lecture de livres, ou plutôt, à travers elle, elle empêche la liberté d'expression. La lecture est interdite et par conséquent, l'écriture !  Cela oblige donc les opposants à s'isoler loin des villes et à vivre en petits groupes comme des parias.  Le film nous conduit à nous interroger sur la mise en place des dictatures.

 

 

Kevin

           

Partager cet article

Repost0
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:00

Lincoln 

(2012)

 

« Nous nous sommes concentrés sur les quatre derniers mois de la vie de Lincoln, car ce qu’il a accompli au cours de cette période est véritablement prodigieux. Nous voulions cependant montrer que c’était un homme, et non un mythe. »

[Steven Spielberg, réalisateur]

 

 

1865. Alors que la guerre de sécession fait rage, le 16ème président des Etats-Unis, Abraham Lincoln [Daniel Day-Lewis], fait part de sa volonté d'ajouter un 13ème amendement à la constitution, un amendement visant à abolir l'esclavage dans tout le pays. Cependant les républicains sont minoritaires à la chambre des représentants et la fin de la guerre civile semble difficile à concevoir dans une Amérique où l'économie des Etats du sud repose sur l'esclavagisme.Lincoln-Daniel-Day-Lewisroom

 

 

En réalité ce titre « Lincoln » est quelque peu piégeur car si le président des Etats-Unis en est bel et bien le protagoniste, la trame narrative quand à elle, s'intéresse à deux sujets : d'un côté l'intimité d'Abraham Lincoln en s'intéressant principalement aux relations qu'il entretient avec sa femme Mary [Sally Field], son fils aîné Robert [Joseph Gordon-Levitt] et son fils cadet Tad [Gulliver McGrath], et de l'autre le difficile combat politique qui a mené à la ratification du 13ème amendement de la constitution. Alors bien sûr on serait tenté de dire qu'il s'agit là des deux faces d'une même pièce mais ce serait oublier la complexité de cette époque, plus particulièrement l'enjeu économique que représentait l'esclavage qui est totalement occulté au bénéfice du côté humain.

 

En effet l'humain est au cœur du film. Steven Spielberg se montre d'ailleurs très habile en montrant que Lincoln était un homme comme les autres, avec ses doutes et ses blessures, sans pour autant le démystifier. Cela est probablement dû au fait qu'il apparaît comme un être paternel, aussi bien avec sa famille qu'avec ses collaborateurs, mais également inépuisable ce qui est assez paradoxal avec la lassitude et la mélancolie qu'il dégage. En fait, c'est comme s'il était poussé par une force supérieure (l'honneur, l'humanisme ?) qui l'encourage à agir selon ses convictions quoi qu'il lui en coûte. Ainsi on peut dire qu'à travers le portrait de Lincoln c'est l'essence du Grand Homme qui transparaît.


De plus il est également question ici plus généralement de l'être humain à travers les discussions à la chambre des représentants où les avis divergent quant au statut des noirs américains et à l'égalité raciale à laquelle la grande majorité des hommes blancs de l'époque étaient farouchement opposés même si certains, comme Thaddeus Stevens [Tommy Lee Jones], militaient activement en sa faveur.

 

 

Merci-Spielberg-l-esclavage-est-enfin-aboli-dans-le-MississPar conséquent bien que ce Lincoln soit orienté sur le plan idéologique et limité sur le plan politique, on peut néanmoins lui accorder le fait qu'il s'agisse d'une bonne vulgarisation (au sens positif du terme) de l'Histoire. Ainsi le film aborde les deux grands événements de l'époque, la guerre de sécession et la lutte politique au sujet du 13ème amendement, ainsi que le rôle qu'a joué le président Lincoln dans chacun d'entre eux, or à aborder trop de sujets à la fois on peut lui reprocher de n'en traiter finalement aucun.

 

 

Pourtant malgré les quelques longueurs dont il souffre Lincoln n'en demeure pas moins une belle fresque de l'histoire des Etats-Unis et invite le spectateur curieux à s'informer sur les enjeux des événements de l'époque... mais par d'autres moyens que ce film !

 

 

 

Carole

 


Partager cet article

Repost0
23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 10:00

Fahrenheit 451

Fahrenheit 451 est en premier lieu un roman de Ray Bradbury publié en 1953;  il a été ensuite adapté au cinéma par François Truffaut et est sorti le 11 septembre 1966. Le titre « Fahrenheit 451 » est une référence à l’unité de température, le Fahrenheit. Lorsque la température atteint le Fahrenheit 451 le papier se consume.

Dans ce film de science-fiction, François Truffaut crée un univers où les livres sont interdits, et pour cause, ils rendraient les gens malheureux. Les citoyens sont donc  soumis à la dictature sans s’en rendre compte, et sont constamment contrôlés. En réalité, les livres ne sont interdits que pour empêcher une quelconque rébellion du peuple, car en s’instruisant  n’importe qui pourrait se mettre en opposition par rapport au régime et ainsi faire échouer la dictature. Les citoyens sont donc condamnés à passer leurs journées devant leurs écrans et à avaler des pilules qui sont en réalité des drogues. Des émissions visent à faire croire aux habitants qu’ils ont une importance dans la société, comme par exemple l’émission que la femme de Montag regarde quotidiennement, dans laquelle il y a une famille. Fahrenheit 451

Dans cette histoire les pompiers n’éteignent pas les feux, mais les provoquent, il est même impensable pour eux qu’un jour les pompiers en aient éteint un. Le régime de terreur est donc représenté par ces pompiers qui terrorisent le peuple. Montag, pompier exemplaire, doit être promu, mais une succession de péripéties vont finalement chambouler son avenir. Il fera la rencontre de Clarisse, sa voisine institutrice, qui après lui avoir posé plusieurs questions, le poussera à tout remettre en question. Un jour il enfreindra donc  la loi et lira un livre, puis commencera à y prendre goût. C’est à ce moment là que la vie de Montag va changer du tout au tout.

Personnellement, je n’ai pas trop aimé ce film car même si le film nous parle d’actualités, il est tout de même censé être futuriste. Etant donné que c’est un vieux film, il n’y a plus rien de futuriste là-dedans, toutes les technologies sont presque identiques aux technologies actuelles et je trouve que cela  enlève une part de découverte qui existait sûrement à la sortie du film. Cependant, l’histoire reste intéressante.

Claire

Partager cet article

Repost0
19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 10:00

Fahrenheit 451

 

 

Fahrenheit 451a été réalisé par François Truffaut en  1966, c'est une adaptation du roman éponyme de Ray Bradbury (1953). Fahrenheit 451 est la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume.

 
  Farenheit451.jpg


 

 

 

 

 

 


 

 

 

Le film se passe dans une société future où les livres et la lecture sont interdits et empêcheraient le bonheur. Tous les habitants regardent en continu la télévision. Les personnes qui lisent sont traquées par les pompiers. Les pompiers ont pour but de brûler tous les livres qu'ils découvrent.

 

Montag est un pompier zélé qui suit les ordres à la règle. Un jour il rencontre Clarisse, une jeune institutrice, qui le fait douter sur sa profession et les livres. Il se dresse peu à peu contre la société qui interdit la culture et la réflexion, et est gagné par l'amour des livres.

 

 

Ce film est une dystopie qui donne une vision pessimiste d'un futur totalitaire. Il montre une société totalement fondée sur la terreur et le mensonge, accompagné de l'ignorance de la population.

 

Mon avis sur ce film est mitigé. Le thème et l'histoire  sont intéressants car le message est encore d'actualité. Mais, je trouve que le film a "vieilli" à cause de certains décors et effets spéciaux.

 

 

Alix

Partager cet article

Repost0
12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:00

Fahrenheit 451 

 

Fahrenheit 451 est un film réalisé par François Truffaut en 1966, d’après le roman de Ray Bradbury (1953). Le titre fait référence à la température, exprimée en degrés Fahrenheit, où le papier se consume et s’enflamme. Cette température équivaut à un peu moins de 233 °C.

 

Synopsis

Dans une société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, tout le monde regarde la télévision, qui est comme devenue un membre à part entière de la famille, suit l’avis commun, personne ne lit ou ne réfléchit. Les gens se dénoncent entre eux à la brigade des pompiers qui a pour seule mission de traquer les gens qui possèdent des livres et de réduire ces objets en cendres. Montag, l'un d'entre eux, se dresse peu à peu contre cette société tyrannique qui interdit l’accès à la culture. Il est alors considéré comme dangereux et est impitoyablement pourchassé.
C’est alors qu’il rencontre Clarisse, une jeune institutrice, qui le fait douter de sa fonction. Peu à peu, il est à son tour gagné par l’amour de livres.

Fahrenheit451 Q

Dès la première rencontre de Montag avec Clarisse, celle-ci parle et converse avec lui. Tandis que dès que Montag rentre chez lui, on découvre le silence de sa femme, Linda, qui est absorbée par son écran de télévision. C’est comme si la parole, après avoir été un instant libérée, était reprise par le pouvoir qui appartient à la télévision. On ressent, tout au long du film à quel point la vie des gens, qui sont conscients de l’endoctrinement de leur société, doit être pénible. Il y a comme une atmosphère angoissante que le spectateur peut ressentir lorsque Montag commence à enfreindre les règles du régime en lisant des livres. La vie représentée dans le film est d’une effroyable tranquillité, aucun incident majeur ne se passe durant une grande partie, mais le quotidien des gens est pourtant rythmé par le danger.

 

Les technologies du film semblent désuètes notamment en ce qui concerne les véhicules. Les décors et habits "futuristes" ne le sont en fait pas pour notre époque, ils ne sont pas vraiment convaincants. Il en est de même pour les écrans de télévision interactifs qui n’ont rien de futuristes, ils ressemblent à ceux que l’ont possèdent à l’heure actuelle. En fait, c'est l'esthétique générale du film qui ne fait pas vraiment futuriste, le film a trop vieilli sur ce point là. Fahrenheit 451 est tout de même une bonne histoire et nous démontre, la stupidité des états totalitaires et la manipulation des foules via les médias (notamment la télévision, mais on pourrait maintenant généraliser avec la radio, les journaux et internet).

 

Mon avis est alors partagé, j’ai été déçue sur les décors du film qui m’ont semblé très « datés », mais j’ai trouvé l’idée principale très intéressante. La réflexion sur la liberté d’expression, les dérives autoritaires de la société, l’endoctrinement et le conformisme sont toujours des questions d’actualité et le message sur les régimes totalitaires a gardé tout son impact. Ce film est, en fait, une dystopie, c’est à dire une contre-utopie, un récit qui déroule la vision pessimiste d’un futur sombre et totalitaire.

 

Camille 

Partager cet article

Repost0
10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 21:10

Fahrenheit 451

 

Le degré fahrenheit est l'unité de mesure de la température utilisée dans certains pays. Fahrenheit 451 est précisément la température à laquelle s'enflamme et se consume le papier. Mais il s'agit aussi d'un film de François Truffaut sorti le 11 septembre 1966 et tiré du roman de Ray Bradbury publié en 1953.

C'est un film de science-fiction. Dans une société future, les livres et la lecture sont strictement interdits car cela empêcherait les gens d'être heureux. Les livres sont donc remplacés par la télévision que les habitants regardent presque en continu. La télévision passe des programmes qui font croire aux habitants qu'ils appartiennent à une grande famille, à laquelle ils se soumettent. De plus, les citoyens consomment des pilules qui sont en fait des drogues qui les éloignent de la réalité. Les livres sont tous brulés et les lecteurs traqués par la brigades des pompiers. Les pompiers ne combattent pas le feu, mais le déclenchent.

  fahrenheit 451

Montag , un pompier zélé qui n'a jamais enfreint le règlement, fait la rencontre de Clarisse, une jeune institutrice qui après plusieurs questions fait douter Montag sur cette interdiction formelle des livres. De plus, Clarisse ressemble énormément à la femme de Montag; peut-être est-ce le détail qui le fait réfléchir ? Si Clarisse nous évoque la femme de Montag, elle nous apparaît plus instruite et elle se révolte contre la société dans laquelle elle vit. C'est grâce à elle que Montag, peu à peu,  se met à lire un livre et commence à l'apprécier.

Ce film nous montre, une société qui vit sous la dictature d'un régime fondé sur la terreur et le mensonge. Les pompiers ne rassurent pas les citoyens, mais les inquiètent. Ils les terrorisent. Ils détruisent grâce au feu, symbole démoniaque, symbole de l'enfer.

Personnellement, j'ai aimé ce film, j'ai aimé l'histoire, mais je l'ai trouvé un peu lent par moment. Une lenteur imposée par le thème, une lenteur durant laquelle se met en place le changement total d'opinion de Montag; elle est donc utile au film et au déroulement de l'histoire.

 

Marcella 

Partager cet article

Repost0
2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 10:00

Les citronniers

  (Eran Riklis en 2008)

 

 

 

 

 

Voici l'histoire d'une femme qui a consacré sa vie à sa plantation de citronniers avec un amour inconditionnel. Histoire qui peut paraître sans intérêt, n'est-ce pas? Pas si l'on s'intéresse au contexte de ce film très touchant, et riche en émotions.

 

Bienvenue en Palestine, et plus particulièrement à quelques mètres de la frontière palestino-israélienne, là où Salma Zidane , veuve et mère d'un fils parti travailler aux Etats-Unis et d'une fille désormais mariée, réside et s'occupe de ses arbres. Vie solitaire mais tranquille jusqu’alors, elle a bientôt pour compagnie de nouveaux voisins, le Ministre de la Défense d’Israël et sa femme Mira. Les relations de voisinage s’avèrent tout de suite difficiles, même si dans le déroulement de l’histoire s’esquisse un rapprochement avec la femme du ministre.

 

En effet, et hélas pour elle, le conflit israélo-palestinien s’immisce encore plus directement dans la vie de Salma : ses arbres représentent désormais un danger potentiel pour le ministre et son épouse ! Ses citronniers sont susceptibles de devenir une cachette idéale pour des terroristes au service de la cause palestinienne. Les services de sécurité ordonnent de détruire la plantation. Bouleversée, Salma Zidane va mener une lutte acharnée pour la sauvegarde de son patrimoine.

 

De cette situation, la réalisateur a réussi à extraire et à traiter plusieurs aspects importants et complémentaires. Le dilemme paraît compliqué. Doit-on et peut-on sacrifier une propriété individuelle pour protéger une patrie et son Ministre de la Défense ? Ou encore, doit-on et peut-on au contraire la sauvegarder aux dépens de cette même patrie et de la sécurité de l'homme de pouvoir? Question qui se pose tout au long du film...

 

A cela, s’ajoute un second point : c’est de la vie du ministre et de sa femme dont on se soucie, et aucunement de celle de Salma. Elle aussi est mise en danger par la situation. Ce film serait-il un questionnement sur les rapports sociaux autant que sur les relations géopolitiques de cette region du monde ? Les forts contre les faibles ? Il semble même naturel de se demander si les citronniers ne sont pas une métaphore des êtres humains sacrifiés au nom du pouvoir, au nom des pouvoirs. La situation aurait-elle été aussi dramatique si le voisin n’avait pas été ministre ? Et puisqu’il est ministre, ne peut-il faire quelque chose pour les arbres de Salma ? Dans tous les cas, si l’héroïne doit apparaître victorieuse, ce ne sera pas grâce à cet éventuel pouvoir, mais grâce à sa détermination et à son courage!

 

Dans ce film, le spectateur aura plus tendance à prendre le parti de Salma que celui du Ministre de la Défense puisque la dimension émotionnelle parcourt le portrait de cette femme. L’ opposition entre ces deux personnages est forte. Reste Mira, la femme du ministre, qui ne semble pas adhérer entièrement aux décisions de son mari, et qui , de façon ambigüe, est préoccupée par sa voisine en difficulté. "Femme du Ministre", elle n'a pas le pouvoir. Est-ce la raison pour laquelle elle paraît plus humaine que son mari ? Aurait-elle un pouvoir de persuasion sur son mari qui permettrait de faire évoluer positivement la situation ? Mais à qui s’adresse Mira ? A son mari ou à l’homme de pouvoir ? Toutes ces questions sont sous-jacentes et récurrentes tout le long du film.

 

Un autre intérêt du film porte plus sur son traitement des préjugés, comme par exemple ceux qui conduisent à la soumission de la femme dans des sociétés dominées par les hommes. Salma porte son foulard, indicateur religieux et social, à chaque fois qu'elle est au contact de l'extérieur, et même chez elle lorsque son avocat Ziad Laoud vient s'entretenir avec elle au sujet de l'affaire. De plus, le fait qu'elle puisse avoir une relation éventuelle avec lui est fortement stigmatisé, mal vu par son entourage; les principes moraux s’appliquent au quotidien. Parallèlement, Mira, représente la femme “moderne” et dans son époque ; son allure, ses occupations, son langage…tout le prouve ! Et pourtant, elle demeure " femme de ministre", et est contrainte d’accepter les décisions de ce dernier. L’histoire de Salma ne lui renvoie-t-elle pas les limites de son apparente liberté de femme ? C’est en quittant son mari et en abandonnant son statut qu’elle finira pas gagner sa liberté comme Salma la gagne par son combat determiné.

 

Enfin, les médias sont omniprésents dans ce film. Des médias qui participent à l'évolution de l'affaire, à sa diffusion, à sa mise en scène… Enjeux politiques contre liberté individuelle ! Cette affaire politique transformée en affaire de justice est portée à la connaissance de l’opinion publique. Les personnages impliqués dans l’affaire ont recours à eux. Mais où se situe le vrai combat et où se trouve la vraie parole libre ?

 

Donc pour conclure, beaucoup de points sur ce film peuvent être intéressants à relever. Ce film est riche. Les décors peu variés, et le rythme parfois lent peuvent un peu décontenancer le spectateur. Mais, n’est-ce pas là une façon de montrer à quel point cette lutte a été longue, harassante et pénible pour le personnage principal, et au-delà, pour les autres protagonistes ? De ce point de vue, le film doit-il plaire ou peut-il déplaire au spectateur ? Tout dépend de ses attentes et de sa perception du film.

 

Je pense que cette histoire de combat individuel est originale en soi. Avec pour toile de fond la complexité du conflit israélo-arabe, elle nous mène vers des directions diverses et complémentaires : morale, culturelle, religieuse, politique... humaine ! Si l’on suit ces directions, le film apparaîtra comme réussi. Si l’on recherche autre chose, il apparaîtra beaucoup moins bon, voire dérangeant.

 

 

Samantha.

Partager cet article

Repost0