Les TLA font leur cinoche
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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 21:13

The Grapes of Wrath

Les raisins de la colère – The Grapes Of Wrath -  est un film tiré du roman du même nom de John Steinbeck, de 1939. John Ford décide de mettre en image cette histoire troublante et fracassante, pourtant réelle, de la vie de milliers d’américains perdus dans d’énormes difficultés, en 1940.


 Les années 30 sont très dures sur le plan économique et social et la crise de 29 se fait toujours sentir. Ses conséquences sont désastreuses. Le chômage fait partie du quotidien de la vie de nombreux américains comme de nombreux travailleurs à travers le monde.


L’histoire du film débute alors que de violentes tempêtes de sable (le Dust Bowl) ont fait rage à travers  les campagnes américaines et ont saccagé les récoltes. Des milliers de fermiers de l’Oklahoma et de l’Arkansas,  nommés Okies et Arkies, sont ainsi contraints de partir sur les routes à la recherche d’une vie meilleure, d’un nouveau travail, et sont les malvenus là où ils arrivent !



Cette histoire nous fait suivre une famille de Okies concernée par cette migration forcée : la famille Joad. Comme beaucoup d’autres, elle se retrouve privée de ses terres et elle part vers l’ouest du pays. Les rôles principaux sont joués par de fabuleux acteurs. Henri Fonda interprète Tom Joad,  tout juste sorti de prison. Il retrouve sa famille ruinée,  mais plus unie que jamais par cette malédiction.  Jane Darwell joue la mère,  Ma Joad,  anéantie par cette épreuve, mais à l’attitude   réconfortante pour toute la famille.  John Carradine,  dans le rôle du Révérend Jim Casey, incarne un personnage  qui a cessé  ses fonctions religieuses et qui devient le compagnon de route de confiance des Joad.

 


Face à cette histoire, et à la façon dont elle a été  portée à  l’écran,   nous ne pouvons qu’éprouver de la compassion pour ces personnes destinées à trimer, toujours plus et encore,  dans un monde qui ne laisse aucune place aux « petites gens », si ce n’est celle d’éternels exploités. Pouvons- nous faire un rapprochement avec nos sociétés actuelles, toutes aussi dures et violentes sous des aspects plus doux ?

 

John Ford, réalisateur illustre de cette période, utilise sa notoriété et son talent pour faire connaître la dure vie de ces fermiers américains lors de la Grande Dépression. Un témoignage qui visait à faire changer les choses ? Dans tous les cas, son œuvre trouve un écho dans notre période et dans son actualité marquée par des crises diverses. Ce film est un chef d’oeuvre à ne pas manquer, sous aucun prétexte !

 

Chun

 

 

 

 

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commentaires

L
<br /> <br /> John Steinbeck est un auteur qui écrit divinement bien ! Il écrit littéralement de la poésie en roman, c'est beau, c'est fort... Par contre, j'ai toujours beaucoup de mal à apprécier ses<br /> histoires qui ne me touchent pas autant que ses mots !<br /> Je viens d'ailleurs de poster mon avis sur "les Raisins de la Colère" sur mon blog...<br /> <br /> Joli article, je reviendrais ;)<br /> Bonne continuation !!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Une bonne critique qui décrit bien les différents aspects du film. Ce film illustre bien les cours sur la crise des années 30 que l'on a pu faire en histoire l'année dernière ! <br /> <br /> <br /> Je vous ferais parvenir ma critique de "Somewhere" de Sofia Coppola, au début des vacances je pense !<br /> <br /> <br /> A demain, <br /> <br /> <br /> Clément B<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Merci pour ce commentaire encourageant. Ok pour une critique de "Somewhere", un film que l'équipe du blog n'a pas encore vu. A bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />